Retards ou impayés des factures, augmentation du taux d’un prêt professionnel : autant de risques financiers qui peuvent avoir un impact économique sur l’activité et la pérennité d’une entreprise.
Une bonne gestion des risques financiers doit être une priorité pour les organisations. Découvrez les étapes pour bien gérer votre risque financier, de l’identification des risques à la mise en place de solutions concrètes, comme l’automatisation des process.
Trustpair est une plateforme qui aide à la gestion des risques financiers en entreprise en éradiquant le risque de fraude aux virement. Contactez un expert pour en savoir plus !
Quels sont les risques financiers et pourquoi s’en protéger ?
Définition du risque financier
Le risque financier consiste en un aléa ou événement qui, s’il se réalise, peut faire perdre de l’argent à une entreprise.
La direction des affaires financières s’avère particulièrement exposée en raison de la nature même de son activité. Mais le risque financier peut aussi être lié à la cybersécurité et au système d’information de l’entreprise.
La gestion des risques financiers consiste ainsi à :
- Identifier les menaces qui pèsent sur l’exploitation ;
- Décider soit de les accepter, soit de mettre en place une solution pour les prévenir ou en minimiser les conséquences sur l’entreprise.
L’importance de gérer les risques
Les risques financiers peuvent compromettre le développement, voire la pérennité d’une entreprise. Les risques potentiels, s’ils se réalisent, peuvent même entraver la survie d’une organisation en ayant un impact sur ses flux de trésorerie.
C’est pourquoi celle-ci doit considérer la gestion des risques comme une priorité et mettre en place une stratégie adaptée à la nature de son activité et à ses besoins.
Concrètement, la maîtrise des risques financiers permet :
- D’anticiper les situations qui pourraient occasionner des pertes financières pour l’entreprise pour en limiter la portée, voire les supprimer ;
- D’améliorer la prise de décision, grâce à la planification et à la priorisation des actions à mener ;
- D’atteindre les objectifs de développement de l’entreprise avec un coût acceptable.
Prenons l’exemple du risque de défaillance d’un fournisseur, qui pourrait laisser l’entreprise avec une importante créance à recouvrer. Une politique de management des risques structurée permettra d’évaluer avant la signature de contrat la solvabilité du fournisseur et sa capacité à faire lui-même face à ses risques financiers. Une gestion du risque efficace impliquera ici de réaliser un audit fournisseur préalable.
Quels sont les différents types de risques financiers ?
Le risque de taux de change
Il concerne les grandes entreprises qui exercent leur activité à l’international, et qui réalisent leurs opérations dans une devise étrangère. Le risque des taux de change réside dans la versatilité des monnaies, qui a pour conséquence :
– Un accroissement du coût de production ;
– Une perte de compétitivité des marchandises ou des services par rapport aux concurrents.
Il est crucial de monitorer en permanence les fluctuations des taux de change.
Le risque de taux d’intérêt
Le risque de taux d’intérêt se situe à deux niveaux :
– L’investissement grâce à un prêt à taux révisable, dont la variation affecte la valeur d’un portefeuille d’actifs. C’est le risque de perte en capital ;
– L’emprunt avec un taux variable : un taux en augmentation accroît le montant des remboursements et peut mettre à mal la trésorerie d’une entreprise.
Le risque de fraude sur les paiements
La dématérialisation des processus de paiements génère une forte augmentation des fraudes aux paiements, notamment aux virements bancaires. Elles peuvent occasionner de graves préjudices aux entreprises, comme cela a été le cas récemment pour 2 entreprises françaises, qui se sont vues soutirer 38 millions d’euros.
Souvent associé à un risque cyber, la fraude en entreprise est aujourd’hui de plus en plus difficile à détecter. Les directions financières font difficilement face à des fraudeurs de plus en plus sophistiquées et organisés. Pour en savoir plus, téléchargez notre dernière étude sur la fraude.
Le risque de contrepartie
Lié au non-respect d’un engagement contractuel, le risque crédit peut prendre plusieurs formes :
- Les impayés de factures ;
- Le retard de paiement ;
- Le risque de perte de la créance lorsque le débiteur n’est pas à mesure de le rembourser, même en liquidant l’ensemble de ses actifs…
Le risque de liquidité
L’entreprise se trouve dans l’impossibilité d’honorer ses paiements à court terme, en raison d’un manque de trésorerie. Autre possibilité : l’incapacité à liquider les actifs à court terme, en raison d’une faible demande.
Comment gérer les risques financiers et quelle approche adopter ?
Identifier les risques financiers auxquels votre entreprise est exposée
Première étape pour la gestion du risque financier : l’évaluation des risques qui pèsent sur l’entreprise. Le risk manager doit ainsi étudier la probabilité pour qu’un risque se réalise et ses conséquences financières pour la société. Évaluer les risques permettra d’avoir une vision précise de leur survenance potentielle.
Une fois cet état des lieux dressé, il convient d’établir une cartographie des risques afin de les prioriser. L’entreprise saura ainsi sur lesquels elle doit en premier investir du budget. Ensuite, elle doit définir quelle est la solution la plus adaptée :
- Accepter le risque, car le coût pour l’éliminer est trop élevé ;
- Le transférer sur un opérateur extérieur : c’est le système de l’assurance ;
- Le diminuer, voire l’éliminer, par exemple en automatisant les process de contrôle interne et en utilisant des outils adaptés. Un logiciel comme Trustpair, qui automatise le contrôle des RIB, permet de s’affranchir du risque de fraude au virement.
Enfin, l’entreprise doit déterminer des indicateurs de mesure pour vérifier régulièrement l’efficacité de son management du risque.
Pour conclure,
La gestion des risques financiers doit être considérée comme une priorité pour les entreprises. L’enjeu pour elles est de les anticiper et d’y affecter les bonnes ressources au bon moment, et de pouvoir se montrer agile si l’un de ces risques se réalise.