250 millions d’euros : c’est la perte financière subie par le fabricant de matériaux Saint-Gobain suite à une cyberattaque par ransomware. Opérationnels, cyber, non-conformité : de nombreux risques pèsent sur les entreprises de toutes tailles. À ces entreprises de les analyser, de les atténuer ou de les transférer pour garantir la pérennité de l’activité. C’est tout l’enjeu d’une gestion des risques efficace !
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Qu’est-ce que la gestion des risques ?
Le risque en entreprise désigne une action ou un évènement qui peut l’empêcher d’atteindre ses objectifs et occasionner des conséquences financières et / ou réputationnelles. Ces risques sont de plusieurs natures : opérationnels, cyber, juridiques…
Les risques peuvent occasionner :
- Une perte de chiffre d’affaires ;
- Une perte de parts de marché ;
- Une atteinte à l’image et la réputation…
Aussi appelée management des risques ou risk management, la gestion des risques consiste en un processus permettant d’identifier puis d’atténuer ou de transférer ces risques.
Quels sont les différents types de risques en entreprise ?
Internes ou externes à la structure, les risques pèsent sur l’ensemble des directions de l’entreprise.
Les risques financiers
Le risque financier est celui qui peut faire de l’argent à une entreprise suite à une opération économique ou financière. Il pèse essentiellement sur la direction des affaires financières.
Les risques financiers comprennent :
- Le risque de taux de change : les groupes qui utilisent des devises étrangères pour réaliser leur activité à l’international s’exposent à la fluctuation des monnaies. Celle-ci entraîne l’augmentation du coût de production et une perte de compétitivité par rapport aux concurrents ;
- Le risque de fraude sur les paiements : la dématérialisation des process financiers en entreprises entraîne l’apparition de nouveaux risques comme la fraude au virement bancaire ou l’usurpation d’identité du dirigeant d’entreprise ;
- Le risque de taux d’intérêt, lorsqu’un investissement est concrétisé avec un prêt à taux révisable ou variable, qui peut mettre à mal le capital ou la trésorerie ;
- Le risque de contrepartie ou risque de crédit : il comprend le non-respect de la loi LME sur les délais de paiement (retard), les impayés et la perte de créance ;
- Le risque de liquidité, lorsque l’entreprise se trouve dans l’impossibilité de liquider ses actifs pour faire face à une dette ou fait face à un manque de trésorerie.
Les risques d’achat
Le risque d’achat peut provenir :
- D’une défaillance dans le processus d’achat ou dans la logistique d’approvisionnement ;
- De la relation avec les fournisseurs (solvabilité, par exemple), entre ceux-ci et leurs sous-traitants.
Ce type de risque comprend notamment :
- La dépendance au fournisseur, lorsqu’il augmente le coût des matières premières, marchandises ou services ou abuse de sa position dominante ;
- Le retard de paiement du fournisseur ;
- Un mauvais audit fournisseur, avec des risques de fraude (le fournisseur est fictif ou exerce son activité dans des conditions illégales), de rupture brutale d’un contrat…
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Les risques cyber
Les risques cyber désignent l’ensemble des risques liés à l’utilisation des technologies numériques (système d’information, logiciels…). Ils comprennent notamment :
- Le risque de ransomware : la cyberattaque consiste à rendre illisibles des données afin d’extorquer une rançon à l’entreprise ;
- Le cyberespionnage ;
- Le phishing ou hameçonnage, qui consiste en une usurpation de données grâce notamment à des mails frauduleux ;
- Les failles dans le système d’exploitation…
Les risques opérationnels
Selon le comité de Bâle, le risque opérationnel désigne la possibilité de dommages ou de pertes financières liés à des erreurs ou des défaillances dans les processus d’une entreprise.
Les risques opérationnels comprennent par exemple :
- Le risque de non-conformité à des dispositions légales, réglementaires, professionnelles ou déontologiques ;
- Les problèmes techniques, le dysfonctionnement des processus ou l’interruption d’activité ;
- Les fraudes, comme le délit d’initié d’un salarié ;
- Les erreurs humaines…
Les risques naturels
Liés au climat, à la politique ou à la situation géographique, les risques naturels comme une inondation, peuvent occasionner :
- Une menace pour la santé au travail ou la sécurité des salariés ;
- Un arrêt de la production ;
- La destruction d’un site de production…
Quel est le processus de gestion des risques ?
Associant le risk manager et les directions stratégiques et opérationnelles d’une entreprise, l’élaboration d’un plan de bonne gestion des risques s’effectue en 4 étapes.
1) Identifier le risque
L’identification des risques passe par un audit interne pour déterminer quelles sont les menaces qui pèsent sur l’organisation d’une entreprise, son activité et ses employés.
2) Analyser et évaluer les risques
Une meilleure gestion des risques passe ensuite par l’analyse, qui consiste à déterminer la probabilité qu’un risque se réalise (probabilité d’occurrence) et à quantifier ses conséquences.
L’évaluation des risques consiste ensuite à les hiérarchiser en fonction de leur importance et de leurs conséquences.
3) Déterminer la stratégie à adopter pour limiter les risques
Une fois l’importance et le degré de priorité des risques définis, les gestionnaires de risque mettent en place des plans d’action afin de limiter leur survenance et leurs conséquences.
4) Contrôler l’efficacité des mesures de prévention des risques
L’entreprise doit déterminer des indicateurs de mesure sur l’efficacité du processus qu’elle a adopté et mettre en place un suivi régulier.
Quelles sont les différentes stratégies de gestion des risques ?
Pour manager le risque, l’entreprise dispose de plusieurs choix :
- Accepter le risque, par exemple parce que son élimination entraîne un coût trop important pour l’entreprise par rapport aux conséquences financières qu’il aurait en cas de survenance ;
- Eviter le risque, en cessant une activité qui présente un risque ;
- Transférer le risque sur un tiers, généralement un assureur ;
- Réduire le risque, grâce à des mesures préventives et correctives. Par exemple, mettre en place une stratégie de zero trust en entreprise.
Le monitoring des risques doit enfin être régulièrement challengé au regard des nouveaux risques qui peuvent apparaître, notamment liés à la digitalisation des processus comptables.
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