La donnée est le sujet sur toutes les lèvres. Elle est considérée par beaucoup comme l’or noir du XXIème siècle ! En effet, les enjeux qui lui sont liés sont multiples et porteurs de compétitivité pour l’entreprise. Elle concerne à la fois l’interne : les données que l’entreprise collecte, que l’externe : les données qui peuvent intéresser l’entreprise pour son activité. La donnée permet de sécuriser l’entreprise et d’apporter des informations stratégique pour son développement.
La fonction Finance n’échappe pas à cette quête. D’ailleurs, selon une étude menée par EY et Forbes, 57% des DAF estiment que l’analyse de données va compter parmi les actifs majeurs de leur fonction. Cependant, avant de pouvoir les analyser, il faut les collecter. Et pour les directions financières, la collecte de données – de ses fournisseurs notamment – est cruciale. Elle permet de déjouer les fraudes.
Comment collecter la donnée et enrichir ses coordonnées fournisseurs ? Un processus existe : la siretisation. Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir dessus.
La siretisation, qu’est-ce que c’est ?
Si le terme peut sembler barbare, le processus qu’il recouvre est simple à comprendre : cela permet d’enrichir une base de données d’entreprise grâce à leur numéro de SIRET.
Pour rappel, SIRET est l’abréviation de “Système d’identification du répertoire des établissements”. Chaque société française reçoit cet identifiant unique et officiel à sa création.
Comment fonctionne la siretisation ?
Depuis 2016, les données sont publiques dans le cadre de l’Open Data. Des entreprises disposant d’algorithmes propriétaires permettent ensuite à leurs clients d’effectuer le rapprochement entre leur base de données et les données publiques, notamment le numéro de SIRET.
De façon pratique, ce rapprochement automatique permet d’attribuer un numéro de SIRET à chaque ligne identifiée de la base de données. Au sens de l’INSEE, il correspond à un établissement. Une fois ce numéro attribué, il est possible d’enrichir encore la base avec des informations additionnelles.
Ce qui fait la différence entre tous ces prestataires est la qualité du rapprochement, que l’on peut notamment mesurer par le taux de siretisation. Celui-ci correspond au pourcentage d’entreprises de la base de données pour lesquelles une identification suffisamment fiable a pu être effectuée grâce au numéro de SIRET.
Quelles données peuvent être collectées ?
Outre le numéro de SIRET qui permet d’effectuer le rapprochement dans la base de données, la base SIRENE permet de récupérer d’autres informations. Quelles sont-elles ?
- Le SIRET (et le SIREN),
- La raison sociale et l’adresse de l’entreprise,
- Les événements de l’entreprise ainsi que leur date (déménagement, rachat, fermeture, etc),
- Le code NAF,
- La tranche d’effectif déclarée,
- La catégorie juridique de l’entreprise, sa date de création et le nombre d’établissements,
- Le siège,
- Les coordonnées du dirigeant.
Par ailleurs, d’autres bases que la base SIRENE permettent d’effectuer des rapprochements grâce au numéro de SIRET et enrichissent ainsi la donnée à disposition. Cela peut concerner des emails, numéros de téléphone, contacts et fonctions, ainsi que les données comptables de l’entreprise concernée.
Quelle est l’utilité de la siretisation ?
Comme évoqué précédemment, ce processus permet l’enrichissement et le nettoyage des bases tiers. Pourquoi est-ce important ?
Dans le cadre de la fonction Finance, c’est crucial afin de sécuriser l’entreprise. En effet, une entreprise informée est une entreprise mieux protégée contre les actes malveillants. En collectant les informations de base d’une entreprise (fournisseur), la siretisation permet de réduire le risque de fraude grâce à des informations à jour et le nettoyage de sa base. L’équipe finance pourra procéder à des vérifications grâce aux informations collectées, afin de déjouer les fraudes au président par exemple ou les fausses factures.
Plus largement, enrichir son référentiel tiers est incontournable pour les entreprises afin de se protéger. Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article détaillé sur le KYS – Know your supplier – afin de mieux comprendre les enjeux.
A l’heure de l’automatisation, la fonction Finance ne fait pas exception. De plus en plus de tâches sont confiées à des logiciels. Selon une enquête Robert Half réalisée auprès de 200 directeurs ou responsables financiers en France, de toutes tailles d’entreprises, la tâche la plus automatisée est la facturation (41%) suivi de la collecte et de la saisie de données (respectivement 34% et 32%).
Cette collecte doit se faire de façon efficace pour l’entreprise. Il est important de choisir le bon partenaire, qui permettra d’enrichir au mieux la base de données fournisseurs.
Chez Trustpair, nous accompagnons les entreprises de toutes tailles et toutes activités dans l’amélioration et la digitalisation des processus financiers, grâce à nos algorithmes propriétaires permettant d’enrichir automatiquement vos bases de données fournisseurs. Nous sommes à l’écoute de vos problématiques et vous proposons une solution d’automatisation sur-mesure pour y répondre !