La fraude en 2023 : une prise de conscience mais des mesures insuffisantes

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En février 2023, des escrocs ont été interpellés pour un détournement de 38 millions d’euros à un promoteur immobilier en se faisant passer pour le dirigeant de la société. Ce chiffre record le montre bien : en 2023, la fraude au virement est un risque bien réel avec lequel les entreprises doivent composer au quotidien. Impact financier, commercial, voire moral, les fraudes au virement sont un enjeu crucial pour les entreprises de toutes tailles.

C’est ce que souligne bien la 3ème édition du baromètre « Les entreprises face à la fraude au virement”, réalisé par Trustpair, SAP et OpinionWay : la fraude au virement est un risque indéniable. Et pourtant, les moyens mis en œuvre par les entreprises pour lutter contre la fraude restent largement insuffisants : contrôles manuels et chronophages, éclatement de la donnée entre plusieurs plateformes… On constate une véritable asymétrie entre des hackers de plus en plus professionnalisés et des dispositifs de sécurité parfois archaïque.

Chiffres, tendances et conseils pour éviter la fraude : nous sommes ravis de partager la dernière édition du baromètre sur la fraude au virement en entreprise. Téléchargez-le gratuitement dès maintenant !

Etude Fraude 2023 - SAP Trustpair

La fraude au virement, une réalité pour 50% des entreprises françaises

En 2022, une entreprise sur deux a subi au moins une tentative de fraude au virement, aboutie dans 23% des cas. Les deux tiers des entreprises victimes d’une fraude réussie ne récupèrent pas les fonds dans leur totalité.

La menace est d’autant plus importante que l’entreprise est grande : 40% des entreprises de plus de 5 000 employés ont subi plusieurs tentatives de fraude multiples, contre 26% des petites entreprises de moins de 5 000 employés.

Un écart qui s’explique par l’attractivité des grandes entreprises pour les fraudeurs : flux financiers importants, dispersion des équipes et outils… Autant de portes ouvertes à la fraude.

La technique de fraude au virement la plus éprouvée est la fraude au faux client mais on observe encore une fois une divergence entre les ETI et les grandes entreprises, ciblées à 47% par la fraude au faux fournisseur.

Une preuve supplémentaire de l’importance d’avoir des process adaptés de contrôle des RIB fournisseurs, pour éviter d’effectuer un virement au mauvais bénéficiaire.

La fraude au virement, une préoccupation centrale pour les entreprises françaises

 

Nous l’avons vu, la fraude est une réalité quotidienne pour les entreprises. Il n’est donc pas surprenant que les directions financières soient inquiètes face à ce phénomène en plein essor. C’est particulièrement le cas des ETI chez qui l’impact de la fraude peut être considérable.

Le niveau de préoccupation diminue chez les grandes entreprises de plus de 5 000 employés. En cause ? L’émergence de nouveaux risques en 2022 (inflation, conflits géopolitiques, etc.) et une prise en main plus avancée du sujet de la lute antifraude.

Une chose est sûre : les entreprises, quelle que soit leur taille, pensent que l’inquiétude face à la fraude en 2023 va augmenter, notamment en raison du climat économique incertain.

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Des mesures de protection insuffisantes face à des fraudeurs de plus en plus sophistiqués

La fraude est de plus en plus sophistiquée : ce n’est plus l’affaire de fraudeurs isolés ou amateurs. Les fraudeurs se professionnalisent et utilisent des technologies de pointe. L’asymétrie entre les méthodes de fraude et la réponse des entreprises ne fait que s’accentuer.

Les entreprises ont conscience que la fraude au virement se digitalise : un quart d’entre elles considèrent leur DSI comme un acteur de lutte contre la fraude et le risque de cyberattaque est le principal facteur de vulnérabilité pour 67 % d’entre elles.

Face à cette sophistication de la fraude, les mesures mises en place par les entreprises sont encore largement insuffisantes. En effet, 2 entreprises sur 5 utilisent des processus manuels pour enrayer la fraude et une majorité d’entre elles ne contrôlent pas les coordonnées bancaires de leurs fournisseurs tout au long de leur relation commerciale. Elles effectuent principalement des contrôles occasionnels et ponctuels, déclenchés par des évènements spécifiques.

50% des entreprises considèrent encore la banque comme un acteur de la lutte contre la fraude. Pourtant, les établissements bancaires n’ont aucune responsabilité dans la vérification des destinataires des virements : c’est aux entreprises de gérer la détection en amont. Certaines banques peuvent rapatrier les fonds après une arnaque, mais c’est là ou s’arrête leur implication.

Tout cela souligne bien l’asymétrie entre les méthodes de fraude et la réponse des entreprises pour lutter contre les paiements frauduleux.

 

Quelles solutions pour faire face au risque en 2023 ?

Nous l’avons vu, les entreprises sont inquiètes pour 2023 et craignent un essor de la fraude, qu’elles aient été elles-mêmes exposées ou non à la fraude en 2022. Comment éviter les arnaques au virement et quels dispositifs de sécurité mettre en place ?

Même si elles sont légèrement défiantes à l’égard des solutions du marché, les entreprises sont déjà 66% à avoir initié un projet de lutte contre la fraude en 2022. Une entreprise sur deux pense même à adopter une solution dédiée à la lutte contre la fraude.

La bonne nouvelle est que 36% des entreprises choisiraient un contrôle de RIB intégré à l’ERP si elles devaient choisir une solution de contrôle, et qu’elles font confiance à leur ERP concernant la sécurité des données stockées.

Notre conseil ? Passer par une solution automatisée comme Trustpair, directement intégrée à l’écosystème existant (Portail d’achat, TMS, ERP). C’est la solution la plus efficace pour prévenir les risques. Cela permet de garantir la sécurité des données et de réduire les tâches chronophages générées par les process manuels. Chez Trustpair, nous avons une intégration native avec SAP

Trustpair bloque les paiements frauduleux en contrôlant en continu les comptes bancaires des fournisseurs, pour éviter toute usurpation d’identité par des escrocs. Notre solution vérifie la corrélation entre le nom du bénéficiaire du virement et l’IBAN (ou BIC, selon les pays.)

Vous souhaitez adopter une solution automatisée de lutte contre la fraude ? Contactez l’un de nos experts .

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A retenir 

  • Une entreprise sur deux a été victime d’une tentative de fraude en 2022 et 40% des grandes entreprises ont été victimes de tentatives multiples.
  • Les types de fraudes sont multiples et on observe un essor de la fraude au faux fournisseur dans les entreprises de plus de 5 000 employés.
  • Les directions financières sont conscientes que le risque de fraude est réel et leur inquiétude s’accroît pour 2023, face à un contexte économique difficile.
  • La fraude au virement est de plus en plus sophistiquée et liée aux risques cyber : les processus de lutte manuels sont donc largement insuffisants.
  • Deux entreprises sur cinq utilisent encore des processus manuels et chronophages, soulignant une asymétrie entre les méthodes de fraude et les moyens mis en place pour l’éradiquer.
  • Pour lutter contre la fraude au virement, le moyen le plus efficace est d’intégrer les contrôles de RIB tiers directement à son écosystème existant (Portail d’achat, ERP, TMS). C’est ce que propose Trustpair en s’intégrant nativement avec SAP.

 

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En France, en 2022, 50% des entreprises ont été victimes d’au moins une tentative de fraude. 23% de tentatives de fraudes abouties. Les grandes entreprises sont davantage ciblées par des tentatives de fraude multiples (40%, contre 26% des ETI).

La moitié des entreprises victimes d’une tentative de fraude aboutie ont perdu plus de 50.000€. Pour plus de 65% d’entre elles, cette perte financière n’a pas été récupérée dans sa totalité.

La technique de fraude au virement dont les entreprises sont le plus victimes est la fraude au faux client. Les grandes entreprises elles, sont davantage ciblées par la fraude au faux fournisseurs (à 47%).