Fraude au virement en entreprise : quelles solutions ?

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La fraude au virement en entreprise est un enjeu crucial, tant ce genre d’escroquerie peut avoir un impact négatif sur leur santé financière ou leur réputation. Selon le baromètre “Les entreprises face à la fraude au virement en 2023”, 50% des sociétés interrogées disent avoir été victimes d’au moins une tentative de fraude en 2022. Les grandes entreprises sont plus atteintes. En effet, 40% des entreprises de plus de 500 salariés ont été victimes de tentatives de fraudes multiples.

La dématérialisation des process a permis la naissance de techniques toujours plus affûtées chez les fraudeurs : mails frauduleux, usurpation d’identité, etc. Les types de fraude se multiplient. Pourtant beaucoup d’entreprises continuent à utiliser des méthodes manuelles au lieu de solution de lutte contre la fraude. Celles-ci ne sont plus suffisamment efficaces pour se prémunir contre ce type d’incident.

Face à ce constat, comment lutter efficacement contre la fraude au virement en entreprise ?

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Les méthodes manuelles de lutte contre la fraude : pourquoi elles ne suffisent plus

Alors que les fraudes et les tentatives de fraudes se complexifient, il devient de plus en plus difficile pour les entreprises qui utilisent des méthodes manuelles de détecter d’éventuelles anomalies.

Dans la majorité des cas, l’opération de paiement est réalisée avant que le service comptable ne se rende compte qu’elle est frauduleuse. Une fois réalisé, il est quasiment impossible d’annuler un virement.  En particulier s’il s’agit d’un virement instantané SEPA : Ce type de virement est en effet irrévocable.

Chaque jour, les entreprises gèrent un grand volume de données, notamment en ce qui concerne les coordonnées bancaires de leurs tiers. Un contrôle manuel – et donc par essence faillible – de ces données peut générer des erreurs ou des oublis. Il y a une vraie asymétrie entre la nature des escroqueries – de plus en plus sophistiquées – et les réponses manuelles.

Et cela d’autant plus que les nouveaux types de fraude – en s’appuyant sur l’ingénierie sociale – tirent parti de la psychologie humaine pour manipuler leurs cibles.

Par exemple, il est facile pour le salarié d’une direction comptable d’être victime d’une arnaque comme la fraude au président. Contacté par le faux président d’une entreprise au nom connu, il sera incité à réaliser un ordre de virement bancaire en urgence, sous un prétexte fallacieux. L’escroc communique généralement par email et utilise des informations personnelles qu’il aura récupéré auparavant lors de ses recherches. Cela rend la demande de transfert d’argent plus crédible.

Récemment, des escrocs sont ainsi parvenus à soutirer 38 millions d’euros à un promoteur immobilier parisien, et 300 000 euros à une société de métallurgie située en Haute-Marne. En l’absence de contrôles stricts et/ou de double vérification, les entreprises sont donc vulnérables.

Par ailleurs, les méthodes traditionnelles de détection de la fraude (exemple : le contrôle manuel des RIB, la vérification du numéro de compte du destinataire d’un virement…) se basent souvent sur des règles prédéfinies. Ces procédures ne s’adaptent pas facilement aux changements et aux nouvelles techniques sans cesse mises au point par les fraudeurs. Elles nécessitent aussi beaucoup de ressources humaines, résultant souvent en une perte d’efficacité pour l’entreprise.

On peut même constater une sorte de cercle vicieux : les contrôles manuels pour lutter contre la fraude sont si fastidieux qu’ils génèrent souvent moins de rigueur de la part des entreprises. Les entreprises ne vont pas auditer en continu leurs tiers – trop chronophage -, mais procéder à contrôles occasionnels. Or, il est essentiel de contrôler sa base tiers en continu pour éviter la fraude.

 

La solution la plus performante : implémenter une plateforme de lutte contre la fraude

Face à l’insuffisance des contrôles manuels, une solution s’impose : les plateformes de lutte contre la fraude, qui se basent sur l’automatisation pour contrôler les données.

Ces solutions font gagner les équipes finance en efficacité en supprimant les contrôles manuels. Elle permettent de payer par virement en toute sérénité grâce à des contrôles automatisés et continus des coordonnées bancaires des tiers. Toute anomalie est détectée et signalée.

Notre plateforme Trustpair s’articule autour de trois types de contrôle : le contrôle du numéro de compte, le contrôle du titulaire du compte bancaire et le contrôle de la corrélation entre les deux. Ces contrôles réalisés automatiquement grâce à des sources de données externes et internes permette de sécuriser toute la chaîne de paiement. La fiabilité des données tiers est assurée et les flux de paiement sont sécurisés.

L’automatisation permet d’analyser un très grand volume de données, tout en reliant ces données entre elles pour identifier d’éventuelles anomalies. Là où un œil humain pourrait se perdre face à un afflux d’informations, les nouvelles technologies traitent et analysent l’ensemble des données en temps réel. Cela permet de faire ressortir des incohérences qui auraient pu passer inaperçues.

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Les fonctionnalités clés d’une plateforme de lutte contre la fraude au virement

Pour réduire les risques de fraude potentielle et garantir la sécurité financière, une plateforme de lutte contre la fraude au virement suspect en entreprise doit être dotée de fonctionnalités essentielles. Citons notamment :

 

  • Une couverture complète des RIB et IBAN des zones géographiques dans laquelle l’entreprise a des interactions. Aujourd’hui les entreprises ont des fournisseurs dispersés partout dans le monde. Il faut donc être certain de pouvoir contrôler efficacement les informations du bénéficiaire, quel que soit son pays d’implantation.

 

  • Des tableaux de bord intuitifs et simples à lire pour analyser les données en temps réel. Il est essentiel de pouvoir suivre en temps réel le risque de détournement en ayant une vue complète sur l’état de sa base tiers.

 

  • La possibilité pour les équipes de collaborer facilement. Eviter les fraude c’est aussi bien communiquer sur le risque de fraude et avoir des rôles clairement établis. Avoir des workflows personnalisables à l’utilisateur et des task center peut s’avérer très utile.

 

  • La capacité à s’intégrer facilement à l’écosystème technique existant (Portail d’achat, TMS, ERP) pour une prise en main et une lutte contre la fraude facilitées.

 

  • La détection des anomalies et opérations potentiellement frauduleuses, assortie d’une alerte qui se déclenche automatiquement en cas de mouvements bancaires suspicieux. La détection de la fraude en entreprise est plus simple et efficace.

 

Cette plateforme doit également centraliser l’ensemble des opérations financières, et sécuriser les flux de paiement en réalisant des contrôles automatisés. La conjonction de ces outils permet d’aller beaucoup plus loin que le contrôle humain, nécessairement faillible et limité dans son ampleur.

 

Comment choisir une plateforme de lutte contre la fraude adaptée à son entreprise ?

 

Le choix d’une plateforme adaptée dépend des caractéristiques de l’entreprise, de son exposition à la fraude, et de ses besoins spécifiques.

Voici cependant quelques critères qui peuvent vous aiguiller dans votre choix :

  • Des évaluations pertinentes globales, interprétables et contextualisées.
  • Une capacité d’intégration à votre écosystème technique préexistant.
  • La compatibilité avec vos systèmes informatiques.
  • La capacité de la plateforme à évoluer avec les besoins de votre entreprise.
  • Un large choix d’options et de fonctionnalités disponibles.
  • Un suivi exhaustif et instantané de votre risque de fraude.
  • La possibilité de coordonner efficacement les actions en cas de risque de fraude avéré.
  • Un accompagnement personnalisé, réalisé par une équipe d’experts.

Par ailleurs, les grandes entreprises ont généralement des besoins différents des plus petites structures en matière de lutte contre la fraude. Plus ciblées par les fraudeurs, elles disposent aussi d’une organisation plus complexe. Il est donc important de prendre en compte certains critères particuliers lors du choix d’une plateforme de lutte contre la fraude, comme :

  • Son intégration aux systèmes,
  • Sa capacité à analyser un volume massif de données,
  • Sa capacité à être personnalisée,
  • Son support client.

Pour résumer…

La fraude au virement en entreprise se digitalise et il devient de plus en plus difficile de l’éviter. En ce sens, les contrôles manuels sont largement insuffisants pour l’enrayer. Chronophages, fastidieux et à faible valeur ajoutée, ils utilisent du temps et des ressources précieuses pour l’entreprise. Pour limiter les tentatives d’escroquerie, les entreprises doivent passer par des solutions automatisées de lutte contre la fraude, comme Trustpair. Ces plateformes permettent une gestion facilitée et centralisée des risques de fraude.

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Il n’existe pas de montant exact à partir duquel un virement est considéré comme suspect. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte, tels que le secteur d’activité de l’entreprise, ou encore la fréquence et le montant des transactions habituelles. Il revient à chaque entreprise d’établir des seuils de détection de la fraude pour identifier les virements suspects.

Si votre entreprise vient d’effectuer un virement et que le destinataire pourrait en fin de compte être un fraudeur, il existe une procédure dite de recall, qui consiste à demander le rappel d’un virement SEPA. Pour cela, il convient de se tourner vers son établissement bancaire. En principe, la banque est tenue de rembourser les paiements frauduleux, à condition qu’ils aient été effectués sans l’accord du titulaire du compte et qu’aucune négligence ne puisse être reprochée à ce dernier.