Détection de la fraude : un enjeu de la gestion du risque crédit en B2B

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En entreprise, le risque de crédit désigne les pertes financières qui peuvent arriver si un débiteur est dans l’incapacité de rembourser une créance. Il s’agit aussi du risque encouru si l’entreprise elle-même ne peut pas rembourser les créances dues à ses fournisseurs. Gérer le risque de crédit, c’est aussi gérer le risque de fraude. Une entreprise victime de fraude est en effet susceptible de rencontrer de sérieuses difficultés financières, les montants détournés par les hackers pouvant se chiffrer en millions. En évitant la fraude, vous évitez donc de prendre des risques financiers et de vous trouver dans une situation d’endettement vis à vis de vos fournisseurs.

Souvent, la gestion du risque de crédit en entreprise se résume au contrôle de la solvabilité des tiers (par exemple : mon client est-il solvable ?). Pour autant, c’est aussi de votre responsabilité de prévenir les fraudes pour ne pas devenir un risque client pour vos fournisseurs. Pourquoi la fraude en entreprise a-t-elle un impact sur le risque de crédit ? Comment les entreprises peuvent-elles s’en prémunir ? Explications.

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Qu’est-ce que la gestion du risque de crédit : définition

Ce n’est un secret pour personne : les défauts de paiement, fraudes et autres défaillances peuvent nuire gravement à la trésorerie des entreprises. Jusqu’à causer leur fin : on estime ainsi que 25 % des faillites d’entreprises sont dues aux retards de paiement.

C’est dans ce contexte que s’inscrit la gestion du risque de crédit, c’est-à-dire le risque pour une entreprise de subir des pertes financières en raison de retards ou d’incapacités de paiement de la part de ses débiteurs, mais aussi de fraudes éventuelles.

La gestion du risque de crédit consiste à réduire les risques et à limiter les pertes financières, en contrôlant notamment la fiabilité et la solvabilité des tiers. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des processus stricts de contrôle, et d’identifier tout ce qui est susceptible de conduire à des incidents de paiement.

Concrètement, la gestion du risque crédit dans votre entreprise, c’est la gestion des risques financiers liés à vos créances client. Il s’agit donc de mener une analyse financière régulière pour vous assurer que votre situation financière et votre trésorerie ne sont pas mises en péril par des retards de paiement.

Quels sont les obstacles à une gestion du risque de crédit efficace ?

Une bonne gestion du risque de crédit ne peut se passer de certains outils. Citons notamment :

  • Un accès en temps réel aux données et flux de paiement de votre entreprise : cela vous permettra d’atténuer le risque.
  • Une cartographie précise des risques financiers qui menacent l’entreprise, permettant d’avoir une vision globale. A vous d’avoir une méthodologie efficace de contrôle interne et d’identification des risques.
  • Des outils de gestion du risque et d’analyse des données performants, pour identifier notamment les tiers “à problème”. Vous pouvez avoir recours à des logiciels de gestion de créances clients, ce qui permettra une meilleure gestion des risques.
  • Des processus de reporting fiables et réguliers. S’inquiéter du risque financier que représentent vos créances clients de manière ponctuelle et irrégulière ne suffit pas. Pour avoir de l’impact, vos reportings doivent être réguliers et communiqués aux bons interlocuteurs.

 

Le plus grand obstacle à une gestion du risque de crédit efficace est donc tout simplement l’absence de processus et de contrôles balisés. Faute de structure suffisante, votre entreprise risque de subir des pertes financières, voire une défaillance sur le long terme. On le sait, les retards de paiement peuvent vite devenir des risques structurels pour les entreprises et mettre en danger leur cash flow. Aujourd’hui, de nombreuses petites entreprises réalisent même des emprunts auprès d’établissements de crédit pour palier les retards de paiement.

 

Pourquoi la détection de la fraude est-elle cruciale dans la gestion du risque de crédit ?

La détection de la fraude en entreprise est un enjeu majeur pour les entreprises, notamment en matière de gestion du risque de crédit. Car, outre ses répercussions psychologiques et réputationnelles, la fraude a évidemment de graves conséquences financières.

Selon une étude menée par l’entreprise NTT Com Security, une cyberattaque ferait perdre en moyenne 773 000 euros à une entreprise. Des cyberattaques répétées auraient même pour effet de faire diminuer le revenu d’une entreprise de 14% ! De quoi mettre en péril sa trésorerie et sa capacité à payer ses créditeurs.

Il est essentiel de prévenir la fraude pour limiter les risques financiers : si vous êtes victimes de fraude – via des emails frauduleux, l’ingénierie sociale, etc. -, vous risquez d’augmenter vos risques de faillite et votre capacité à payer vos fournisseurs.

Très récemment, un promoteur immobilier parisien a été escroqué de 38 millions d’euros par une équipe de fraudeurs chevronnés. L’entreprise a été victime d’une fraude au président, une arnaque qui consiste à usurper l’identité du dirigeant d’une entreprise pour inciter un salarié à réaliser un ordre de virement bancaire.

Cet exemple montre qu’en l’absence de processus de validation stricts, les entreprises peuvent être victimes de fraudes et mettre en péril leur risque de crédit. Elles risquent de ne pas pouvoir assurer leurs créances envers leurs fournisseurs.

Par ailleurs, la fraude fait perdre un temps précieux aux entreprises et fait partie des risques opérationnels. Quel que soit le préjudice subi (pertes financières, pertes de données…), il faut du temps pour remédier au problème et remettre tous les processus à jour. Un temps qui, nécessairement, ne sera pas pris pour se concentrer sur des tâches stratégiques à plus forte valeur ajoutée. Il est donc essentiel de maîtriser ces risques de fraude pour assurer le bon fonctionnement de son entreprise.

On se souvient des récentes cyberattaques contre plusieurs hôpitaux en France, comme le centre hospitalier de Corbeil-Essonnes. Le coût total pour un retour à la normale est estimé à deux millions d’euros… soit le double de la rançon demandée pour débloquer les données piratées.

Face à ces menaces, il est donc crucial de mettre en place des protocoles de management des risques pour anticiper les menaces de fraude et de cyberattaque, et savoir y répondre. Il faut maîtriser ces risques de fraude pour assurer le bon fonctionnement de son entreprise.

Les bonnes pratiques de la gestion du risque de crédit

Que peuvent faire les entreprises pour maîtriser les risques de crédit auxquels elles sont exposées ? Se baser sur l’historique de leurs relations avec tel ou tel partenaire commercial est un premier pas, mais il n’est pas suffisant. Pour avoir une bonne visibilité sur leurs clients, elles doivent recourir à l’analyse de données en temps réel, en s’appuyant notamment sur les informations remontées par les directions commerciales ou financières.

Il est également important pour les entreprises d’avoir une visibilité sur leur trésorerie et leur encours client : échéances des factures, retards éventuels de paiement, litiges en cours, historique des relances… La connaissance précise de ces éléments est en effet essentielle pour organiser, si besoin, les processus de recouvrement de créances.

Enfin, il est possible de recourir au scoring (ou credit scoring), une méthode d’évaluation des risques basée sur un modèle de calcul automatique. Celle-ci permet aux entreprises de mesurer le risque d’insolvabilité de leurs partenaires commerciaux et de prendre les décisions les plus pertinentes. Autre option pour vérifier la fiabilité d’un partenaire commercial : le contrôle des tiers en toute conformité, à l’aide d’un processus automatisé basé sur l’intelligence artificielle.

S’il est important de gérer ces risques de crédit, il faut également mettre en place des mesures de protection contre la fraude. Cela évitera de se retrouver dans une situation de vulnérabilité par rapport à ses fournisseurs. Il est par exemple essentiel d’avoir des bonnes pratiques de sécurité informatique au sein de votre entreprise et de communiquer activement dessus.

Un des risques les plus courants pour les entreprises est lié à l’usurpation de l’identité des tiers : l’insertion dans votre base de tiers permet aux malfaiteurs d’être payés à la place de vos vrais fournisseurs.

Il est donc essentiel d’avoir des process de contrôle efficaces pour identifier les risques facilement et les bloquer. La solution ? Utiliser une plateforme de gestion du risque de fraude comme Trustpair, pour automatiser le contrôle des coordonnées bancaires de vos tiers. Vous voulez en savoir plus ? Contactez l’un de nos experts.

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Pour conclure…

  • La gestion du risque de crédit désigne la gestion des éventuelles pertes financières dues aux retards ou aux incapacités de paiement des débiteurs, mais aussi aux fraudes potentielles.
  • Le coût de la fraude peut en effet se chiffrer en millions d’euros.
  • La maîtrise des risques de crédit est nécessaire à toute entreprise. Elle permet en effet de maintenir une trésorerie saine et d’éviter les pertes financières.
  • Elle implique l’application de processus stricts. Les circuits de validation humains étant faillibles par nature, il est recommandé d’utiliser une solution de contrôle automatisé comme Trustpair.

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La gestion des risques bancaires consiste pour un établissement bancaire à gérer les risques de ne pas se faire rembourser après avoir prêté de l’argent.

La gestion du risque de crédit permet à une entreprise de rester solvable et d’éviter les pertes financières, susceptibles d’affecter son équilibre économique et sa longévité.

Les risques de crédit dépendent des spécificités de chaque entreprise, mais aussi de facteurs extérieurs. On distingue deux principaux types de risques : 

  • Le risque opérationnel, qui consiste pour une entreprise à mal évaluer les risques de crédit auxquels elle peut être exposée ;
  • Le risque de liquidité, qui consiste pour une entreprise ou pour ses débiteurs à se retrouver dans une situation d’illiquidité (crise passagère, redressement judiciaire…) qui ne lui permet pas d’honorer ses dettes.